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dimanche 20 septembre 2009

Les 3 choses vitales du japonais moyen

Il est indiscutable que les sociétés françaises et japonaises sont littéralement opposées.
Voici certaines choses que j'ai pu constater à mon arrivée ici :

  1. Alors que l'on croit que les français (et surtout les jeunes français) sont rivés 24h/24 sur leur portable, et bien cela est faux ! Au Japon, tout le monde sans exception possède un portable, même certains gamins de 7 ans. Voici une des activités principales du japonais : utiliser son portable. Pendant qu'ils discutent, qu'ils marchent, dans le métro, dans les restaurants...partout ! Ils sont comme des robots avec un jouet. A peine s'assoient-ils dans le métro qu'ils sortent leur portable immédiatement.
  2. Qui a toujours un parapluie quand il fait 30 degrés dehors ? les japonais ! Ou plus précisément, les japonaisES. Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, elles ont leur parapluie, leur ombrelle. Garder la peau blanche est importante, car une peau foncée est synonyme de pauvreté (les emplois mal payés sont des emplois en extérieur).
  3. Le dernier objet fétiche du japonais : le vélo. Du fait qu'au Japon il est anormal de ne pas avoir de vélo, il y a beaucoup moins de voitures. Se promener à Osaka est beaucoup plus plaisant qu'à Paris, car l'on n'est pas sans cesse agressé par les bruits de moteurs, ou beaucoup moins. Quand on les regarde pédaler, tourner ou traverser au feu, on a l'impression qu'ils sont nés avec un vélo dans le berceau. Il existe même d'innombrables parkings pour vélo ! Le seul problème, c'est qu'ils roulent vite, et qu'il faut faire attention à nos pieds ! Et oui, nous n'avons pas le privilège de la priorité...

Et si vous pouvez faire les 3 choses à la fois, chapeau ! (il n'est pas rare de voir des japonais à vélo qui tiennent un parapluie).

Le portable, le parapluie, et le vélo...voici donc les 3 choses vitales pour les japonais !


Arrivée à l'aéroport du Kansai


Le plus beau à mon arrivée à l'aéroport du Kansai fut la vue que l'on avait du hublot. L'avion étant incliné, nous avions une superbe vue sur l'archipel, à 2 km de hauteur. L'aéroport du Kansai a la particularité d'être sur l'eau. Un pont relie l'aéroport à l'île d'Honshu.

Quand on débarque, une navette nous emmène à l'aéroport.

Mais à partir du moment où je posai le pied dans l'aéroport, les ennuis que j'avais eu à Charles de Gaulle continuèrent !

Avant le contrôle du passeport, du visa et de la carte d'embarquement, nous devions passer le "contrôle de santé". Les japonais portaient tous des masques, et dès qu'ils me virent ils m'arrêtèrent. Je ne me sentais pas particulièrement malade, et je ne savais pas comment ils avaient pu deviner que quelque chose clochait chez moi sans que je le sache moi-même. Ils prirent ma température : j'avais 37,2 C°, donc rien d'alarmant.
Une dame vint me parler, et me donna un papier à remplir, tandis que je m'efforçait de lui faire comprendre dans un peu toutes les langues que je n'étais pas malade ! En fait, j'avais 3 t-shirts et 2 vestes sur moi, ce qui pouvait expliquer mon léger excédent de température. Mais il s'avère que la température moyenne des japonais est de 36 C° et non de 37.
Elle consentit à m'expliquer pourquoi elle m'avait arrêter moi, et pas les autres. La caméra qui filmait les arrivants au Japon détectait la chaleur. Elle me montra donc l'écran, et en effet j'avais des tâches rouges un peu partout sur moi. Elle décida de me laisser partir après mes nombreuses explications sur ma température.

Ces japonais sont décidément bien prudents...
On peut penser que la sécurité s'est renforcée depuis que la Grippe A est arrivée au Japon !

vendredi 18 septembre 2009

Feu vert pour le Japon !

Vol 5052 : Paris CDG - Osaka Kansai Airport, 13h55 le 08/09/09

Arrivée le 09/09/09 (paradoxal, non ?) à 8h25 heure japonaise.

Merci la JAL !


Voici la seule photo du vol vers Osaka que Coryne a pu prendre. Nous n'avons pas vu grand chose car nous avons volé en majorité la nuit, mais le Japon était magnifique vu d'en haut ! Le vol s'est passé sans encombres grâce à un pilote très doué.

Ainsi j'ai pu entrer au Japon, grâce à un simple bout de papier : mon visa. Un simple visa japonais qui n'a prit que 48h pour se faire, et qui me donne le droit de rester un an sur le sol japonais en tout légalité.

Il est le dernier papier que j'attendais à la suite de nombreux d'autres, complétant un dossier qui a mis plus de 6 mois pour se faire.